La durée d’une consultation est très variable selon chaque cas et chaque praticien, elle peut globalement varier d’une vingtaine de minutes à une heure. Cela dit, le déroulement est sensiblement le même et comporte les cinq étapes qui vont suivre.
1. Observation statique et dynamique
Le début de la consultation a pour objectif d’établir une relation de confiance avec le patient et également d’observer à distance la conformation de l’animal ainsi que sa posture. Durant cette phase, l’ostéopathe relève les points forts et les éventuelles faiblesses de la « charpente ». La forme et le volume des sabots du cheval ou des griffes du chien sont ainsi des indices sur l’utilisation globale du corps et d’éventuels reports de poids.
2. Palpation
Si les observations précédentes peuvent revêtir une importance notoire dans la compréhension du schéma corporel global, elles ne sauraient prendre l’ascendant sur la phase suivante qui est la palpation. En parcourant le corps de l’animal avec ses mains, le praticien prend note d’éventuelles différences de température, de texture, de densité au sein des tissus. Il relève également la présence de points de tension musculaires, d’hyperesthésies locales, de vides ou de trop pleins d’énergie.
3. Testings
Le diagnostic des restrictions de mobilité, tant au niveau articulaire que viscéral, appartient à la suite de l’examen et est qualifié de « testings ». L’ostéopathe analyse la quantité de mouvement disponible et la qualité de la mobilité, nécessaire au diagnostic des dysfonctions ostéopathiques. Selon les techniques utilisées, le praticien peut écouter lors de cette phase d’autres régions stratégiques qui vont renseigner sur la vitalité globale des différents systèmes, tels que le crâne, le sacrum, les diaphragmes, la force de traction médullaire, la torsion physiologique… Il établit une chaîne lésionnelle qui met en lien les différentes restrictions trouvées et explique le schéma corporel global de l’animal à cet instant.
4. Manipulations
La restauration de la mobilité fait appel à la boite à outils de l’ostéopathe, qui dispose de techniques variées pour y parvenir : techniques structurelles par mobilisation des segments osseux, techniques viscérales, techniques tissulaires, fasciales, crâniennes, etc… Le praticien détermine au préalable dans quel ordre il est le plus judicieux de dérouler le traitement. Entrent alors en ligne de compte le confort de l’animal, sa coopération, la présence de zones algiques, et les tissus qui guident les mains de l’ostéopathe vers les zones à travailler.
5. Conseils et rééducation
A la fin de la consultation, le praticien délivre des conseils qui concernent les jours suivants afin d’optimiser les effets de la séance et d’avertir le propriétaire sur d’éventuelles manifestations physiologiques en lien avec le traitement réalisé. Il peut également préconiser des exercices à faire réaliser à l’animal sur le long terme ou des axes de travail selon l’utilisation sportive de l’animal.
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